Ce nuage à côté de toi
Jean-Luc Ollivier, metteur en scène
Jean-Luc Ollivier, metteur en scène, sa note d'intention :
Le premier texte pour la scène de Florence Vanoli est passionnant parce qu’à mi-chemin de la poésie et du théâtre. Impossible à classifier, à mettre sur la bonne étagère…C’est bien théâtre que cet affrontement, cette confrontation des amants à un moment de leur histoire où les choses se disent enfin, où les mots s’étreignent et se repoussent, et cette écriture brûlante et musicale donne envie de voir des corps, d’entendre des voix, de créer le lieu du drame…
Et c’est bien poésie que cette langue des profondeurs, cette langue de la blessure et des nuits sans sommeil. Poésie, cette langue inventée pour approcher la lisière de l’indicible. Dire l’intime fracture, la blessure originelle.
Ce texte donne le goût de la recherche. Chercher la forme possible pour rendre au mieux ce que l’on sent palpiter sous la peau des mots.
Je souhaite proposer, avec deux jeunes comédiens, deux présentations publiques de cette recherche. Un travail sur l’incarnation, des essais de restitution de cette écriture par les corps, par le rythme, le souffle, une mise en espace, des correspondances possibles entre images - vidéo, et corps.
Je sais déjà que cela se dit face public, s’affirme avec force comme la tragédie antique ou le concert de rock. Aucun naturalisme dans cette écriture qui est, en elle-même, et c’est une certitude, spectaculaire.
A l’issu de ce temps de travail, qui nécessite la confrontation publique, nous saurons comment lui donner suite.
Jean-Luc Ollivier
Le premier texte pour la scène de Florence Vanoli est passionnant parce qu’à mi-chemin de la poésie et du théâtre. Impossible à classifier, à mettre sur la bonne étagère…C’est bien théâtre que cet affrontement, cette confrontation des amants à un moment de leur histoire où les choses se disent enfin, où les mots s’étreignent et se repoussent, et cette écriture brûlante et musicale donne envie de voir des corps, d’entendre des voix, de créer le lieu du drame…
Et c’est bien poésie que cette langue des profondeurs, cette langue de la blessure et des nuits sans sommeil. Poésie, cette langue inventée pour approcher la lisière de l’indicible. Dire l’intime fracture, la blessure originelle.
Ce texte donne le goût de la recherche. Chercher la forme possible pour rendre au mieux ce que l’on sent palpiter sous la peau des mots.
Je souhaite proposer, avec deux jeunes comédiens, deux présentations publiques de cette recherche. Un travail sur l’incarnation, des essais de restitution de cette écriture par les corps, par le rythme, le souffle, une mise en espace, des correspondances possibles entre images - vidéo, et corps.
Je sais déjà que cela se dit face public, s’affirme avec force comme la tragédie antique ou le concert de rock. Aucun naturalisme dans cette écriture qui est, en elle-même, et c’est une certitude, spectaculaire.
A l’issu de ce temps de travail, qui nécessite la confrontation publique, nous saurons comment lui donner suite.
Jean-Luc Ollivier