La démesure du cercle
La desmesura del círculo de Angela Serna © Angela Serna © Claude Abad, illustrations © Florence Vanoli, préface © Arte Activo Ediciones, 2011 ISBN : 978-84-938161-8-6 Recueil de poésie visuelle bilingue français - espagnol.
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Qui jamais osera prétendre n’avoir pas senti « le cercle » dans sa chair, sa tête, son cœur ?
Qui n’aurait pas encore fait cercle sur cette terre, ne serait-ce que dans le ventre maternel, ce quelque chose de rond qui nous ramène à nous-mêmes ?
Personne.
La démesure du cercle est fulgurante.
Angela Serna écrit, justement, là. Dans/avec un souffle de feu qui la brûle, elle, la poète, « déchiré(e) par la morsure » du vivre, elle arme le cercle d’un vide miroir, de parenthèses où se tiennent des rituels sanguinaires, semences victuailles, rimes internes et vitales à la continuité de l’espèce humaine. Elle entre même, plus avant, à coups de poèmes épurés jusqu’au possible, elle s’attaque aux mythes meurtriers de l’inceste, à l’aide des seules aiguilles d’une montre qui fait boiter le temps, et sûrement pas la poésie, elle monte Babel et s’envole. Elle nous surprend « de l’autre côté de l’air ». Nous respirons ! Comme si derrière mourir se cachait seulement un mot, non pas le « Phénix » ni « son » lieu total suicide, mais la cendre et l’argile dont nous avons été pétris et tant aimés, malgré nous, « à l’ouest des rêves », la langue d’Angela Serna nous élève.
Mais, déjà, le cercle mure la voix-cicatrice du temps qui passe dans notre corps.
Errer, donc, nous dit la poète. Couper la main du « bourreau » imaginaire qui nous serre contre la rive. Partir.
Vivre libre.
Aimer « sans boussole », ou presque. A vue d’œil, aimer où tous les cercles ont fleureté la tangente, Pi ou pire, « la promesse », « les os des absents », la trahison du désir de l’homme pour l’animal, « Dédale fossoyeur »…
Condamnée à toujours recommencer, la poésie, « berceau des pas du monde » forge la lettre, son absence, son paradoxe, sa démesure.
Angela Serna nous invite à la plus haute des métamorphoses, le poème. Suivons-la, et…
Ceci n’est pas un cercle !
Florence Vanoli, Saint-Michel, le 18/07/11
Qui n’aurait pas encore fait cercle sur cette terre, ne serait-ce que dans le ventre maternel, ce quelque chose de rond qui nous ramène à nous-mêmes ?
Personne.
La démesure du cercle est fulgurante.
Angela Serna écrit, justement, là. Dans/avec un souffle de feu qui la brûle, elle, la poète, « déchiré(e) par la morsure » du vivre, elle arme le cercle d’un vide miroir, de parenthèses où se tiennent des rituels sanguinaires, semences victuailles, rimes internes et vitales à la continuité de l’espèce humaine. Elle entre même, plus avant, à coups de poèmes épurés jusqu’au possible, elle s’attaque aux mythes meurtriers de l’inceste, à l’aide des seules aiguilles d’une montre qui fait boiter le temps, et sûrement pas la poésie, elle monte Babel et s’envole. Elle nous surprend « de l’autre côté de l’air ». Nous respirons ! Comme si derrière mourir se cachait seulement un mot, non pas le « Phénix » ni « son » lieu total suicide, mais la cendre et l’argile dont nous avons été pétris et tant aimés, malgré nous, « à l’ouest des rêves », la langue d’Angela Serna nous élève.
Mais, déjà, le cercle mure la voix-cicatrice du temps qui passe dans notre corps.
Errer, donc, nous dit la poète. Couper la main du « bourreau » imaginaire qui nous serre contre la rive. Partir.
Vivre libre.
Aimer « sans boussole », ou presque. A vue d’œil, aimer où tous les cercles ont fleureté la tangente, Pi ou pire, « la promesse », « les os des absents », la trahison du désir de l’homme pour l’animal, « Dédale fossoyeur »…
Condamnée à toujours recommencer, la poésie, « berceau des pas du monde » forge la lettre, son absence, son paradoxe, sa démesure.
Angela Serna nous invite à la plus haute des métamorphoses, le poème. Suivons-la, et…
Ceci n’est pas un cercle !
Florence Vanoli, Saint-Michel, le 18/07/11
¿Habrá alguien que pueda pretender no haber sentido nunca "el círculo" en su carne, en su cabeza, en su corazón?
¿Alguien que no haya hecho círculo aún en esta tierra, aunque sólo sea en el vientre materno o en ese algo redondo que nos conduce hasta nosotros mismos?
Nadie.
"La desmesura del círculo" es fulgurante.
Ángela Serna escribe, precisamente, ahí. En/con un aliento de fuego que la quema, a ella, poeta "desgarrada por la mordedura" de la vida, arma el círculo con un espejo vacío, con paréntesis donde tienen lugar rituales sanguinarios, simientes vituallas, rimas internas y vitales para la continuidad de la especie humana. Entra incluso, mucho más a fondo, a base de poemas depurados hasta lo posible, y se entrega a los mitos asesinos del incesto con la única ayuda de las agujas de un reloj que hace cojear al tiempo, no a la poesía, y escala Babel y levanta el vuelo. Nos sorprende "del otro lado del aire". ¡Respiremos! Como si detrás de la muerte se escondiera una única palabra, no "Fénix" ni "su" total suicidio, sino la ceniza y la arcilla con la que hemos sido modelados y tan amados a pesar de nosotros mismos. La lengua de Ángela Serna nos eleva "al oeste de los sueños". Pero, entonces, el círculo ha tapiado ya la voz-cicatriz del tiempo que pasa en nuestro cuerpo. Vagar, pues, nos dice la poeta. Cortar la mano del "verdugo" imaginario que nos oprime contra la orilla. Partir.
Vivir libro.
Amar sin "brújula" o casi. A vista de pájaro, amar donde todos los círculos, han florecido la tangente. Pi o peor, la "promesa", "los huesos de los ausentes", la traición del deseo del hombre para el animal, "Dédalo enterrador"... Condenada siempre a volver a empezar, la poesía, "cuna de los pasos del mundo", forja la letra, su ausencia, su paradoja, su desmesura.
Ángela Serna nos invita ala más elevada de las metamorfosis: el poema. Sigámosla y...
¡Esto no es un círculo!
¿Alguien que no haya hecho círculo aún en esta tierra, aunque sólo sea en el vientre materno o en ese algo redondo que nos conduce hasta nosotros mismos?
Nadie.
"La desmesura del círculo" es fulgurante.
Ángela Serna escribe, precisamente, ahí. En/con un aliento de fuego que la quema, a ella, poeta "desgarrada por la mordedura" de la vida, arma el círculo con un espejo vacío, con paréntesis donde tienen lugar rituales sanguinarios, simientes vituallas, rimas internas y vitales para la continuidad de la especie humana. Entra incluso, mucho más a fondo, a base de poemas depurados hasta lo posible, y se entrega a los mitos asesinos del incesto con la única ayuda de las agujas de un reloj que hace cojear al tiempo, no a la poesía, y escala Babel y levanta el vuelo. Nos sorprende "del otro lado del aire". ¡Respiremos! Como si detrás de la muerte se escondiera una única palabra, no "Fénix" ni "su" total suicidio, sino la ceniza y la arcilla con la que hemos sido modelados y tan amados a pesar de nosotros mismos. La lengua de Ángela Serna nos eleva "al oeste de los sueños". Pero, entonces, el círculo ha tapiado ya la voz-cicatriz del tiempo que pasa en nuestro cuerpo. Vagar, pues, nos dice la poeta. Cortar la mano del "verdugo" imaginario que nos oprime contra la orilla. Partir.
Vivir libro.
Amar sin "brújula" o casi. A vista de pájaro, amar donde todos los círculos, han florecido la tangente. Pi o peor, la "promesa", "los huesos de los ausentes", la traición del deseo del hombre para el animal, "Dédalo enterrador"... Condenada siempre a volver a empezar, la poesía, "cuna de los pasos del mundo", forja la letra, su ausencia, su paradoja, su desmesura.
Ángela Serna nos invita ala más elevada de las metamorfosis: el poema. Sigámosla y...
¡Esto no es un círculo!